Sujet :

Placer vos poemes ici

Salva59
   Posté le 01-12-2003 à 10:46:43   

Décembre


Le givre étincelant, sur les carreaux gelés,
Dessine des milliers d'arabesques informes,
Le fleuve roule au loin des banquises énormes,
De fauves tourbillons passent échevelés.

Sur la crête des monts par l'ouragan pelés,
De gros nuages lourds heurtent leurs flancs difformes,
Les sapins sont tout blancs de neige, et les vieux ormes
Dressent dans le ciel gris leurs grands bras désolés.

Des hivers boréaux tous les sombres ministres
Montrent à l'horizon leurs figures sinistres,
Le froid darde sur nous son aiguillon cruel.

Evitons à tout prix ses farouches colères,
Et, dans l'intimité, narguant les vents polaires,
Réchauffons-nous autour de l'arbre de Noël.

Message édité le 13-12-2003 à 19:12:40 par Salva59
Salva59
   Posté le 01-12-2003 à 10:47:21   

Le bonhomme de neige

Savez-vous qui est né
Ce matin dans le pré?
Un gros bonhomme tout blanc!
Il est très souriant
Avec son ventre rond
Ses yeux noirs de charbon
Son balai menacant
Et son chapeau melon.
Le soleil a brillé,
À midi dans le pré,
Je n'ai rien retrouvé...
Le bonhomme a filé!
pascaline
   Posté le 24-01-2004 à 20:49:38   

Le bonheur

Le bonheur c'est quoi ?

C'est me réveiller en pensant à toi,
Et m'endormir en rêvant de toi.

C'est t'attendre avec impatience,
Et te voir partir trop vite.

C'est rire à deux,
Et de temps en temps pleurer seule.

C'est me blottir tout contre toi,
Et frémir sous tes caresses.

C'est faire l'amour avec toi,
Et te regarder sourire.

C'est mon amour pour toi,
Et le début d'une belle histoire.

Le bonheur c'est quoi ?
Pour moi le bonheur c'est toi.
pascaline
   Posté le 01-02-2004 à 10:41:18   

Les préjugés
Les préjugés sont ces mots blessants
que l'on dit les yeux fermés.
Fermés sur soi, pour ne pas
se culpabiliser de ce que l'on est
ou l'on n'est pas

Les préjugés, on en a tous
on en a tous la frousse
Les préjugés, moi j'ai appris à les désarmorcer
avec mon âme et ma féminité
avec la force et cette intégrité de femme

Les préjugés viennent
de ces gens qui ont tellement le temps
de regarder aux portes d'à côté
Pendant que le vent leur fait tempête
et que l'amour leur joue des tours.

Les préjugés parfois agressent et souvent blessent
et ceux qui les prodiguent, leur haine les guide
à passer à côté d'une belle amitié.
Les préjugés, on ne peut pas y échapper.
Il y aura toujours des voix prêtes à crier
ces étiquettes prêtes à coller
au moindre faux pas, au moindre faux geste
Les préjugés, moi je déteste

Les préjugés, je les enfile sur un grand fil
déguisés en beaux colliers
certaines vont les acheter
et quand elles les auront portés, sauront
ce que sont les préjugés.
Salva59
   Posté le 06-02-2004 à 21:50:28   

Quand la vie est une rivière,
Chaque jour est un poisson.

Quand la vie est une tête,
Chaque jour est un cheveu.

Quand la vie est une plume,
Chaque jour est une lettre

Quand la vie est un dessin,
Chaque jour est une couleur.

Quand la vie est un train,
Chaque jour est un wagon.

Quand la vie est un enfant ,
Chaque jour est une bêtise.

Quand la vie est un ordinateur,
Tout le monde est actif.

Quand la vie est un cactus,
Chaque jour est une épine.

Quand la vie est un plumier,
Chaque jour un crayon.

Quand la vie est une poule ,
Chaque jour est un oeuf.

Quand la vie est une fourmilière,
Chaque jour une fourmi.

Quand la vie est un sac d'école,
Chaque jour est un cahier.

Quand la vie est un oiseau,
Chaque été des oeufs sont couvés.

Quand la vie est un soleil,
Chaque jour un rayon.

Quand la vie est un coeur,
Chaque jour est le bonheur.

Quand la vie est un gâteau,
Chaque jour est une tranche.

Quand la vie est gaie,
Chaque jour est une chanson.

Quand la vie est un dictionnaire,
Chaque jour est un mot.

Quand la vie est une montre,
Chaque jour est une seconde.

Quand la vie est un crayon,
Chaque jour est une couleur.

Quand la vie est une mélodie,
Chaque jour c'est le bonheur.

Quand la vie est une plume,
Chaque jour est de l'encre.
Salva59
   Posté le 06-02-2004 à 22:07:56   

A Cathie mon Aimée

A toutes les mamans
Qui nous font de beaux enfants
Vous le meres, vous les creatrices
de vie, de joie et de malices

Vous emplissez de nos vies
de joie de bonheur et d'envie
Nous les peres, nous les serviteurs
de vos moindres envies et humeurs

Nous sommes la pour votre bonheur
Toujours pres a assouvir vos desirs
Toujours la. Pret a toute heure
En pleine nuit sous la pluie ou pire

Mais le jour ou l'etre aimée: le bebe
Sorti de votre ventre enfin apparait
Nous sommes le temps d' un instant
redevenu les bebes de nos mamans

Vous nous cajolez
Vous nous dorlotez
Nous les enfants, les bebes
Enfin nous, les etres aimés
arcot
   Posté le 12-02-2004 à 08:24:48   

CITATIONS D’AMOUR

Pour les plaies du cœur les meilleurs
pansements sont les sentiments



Poèmes



Sois la même...

Ne change jamais,
Pour mon seul plaisir
Laisse-moi entre tes mains
Savourer l’amour et ses désirs
Oh mon amour, mon trésor
Que ce que tu es,
Soit mon seul réconfort
Que ce qui sort de tes yeux,
Demeure l’amour
Oh toi que j’aime
Sois la même

Ne change jamais
Que je n’ais à souffrir
Ne pense à demain
Laisse le bonheur me sourire
Oh mon amour, mon trésor
Ce que tu es,
Est mon seul désir
Que ce qui se lis dans ton cœur,
Demeure le bonheur
Oh toi que j’aime
Sois la même

Ne change jamais
De peur que je peine
Oh toi que j’aime
Ne change jamais
Que ce qui se lis sur ces lèvres
Demeure l’amour
Oh toi que j’aime
Ne change jamais
Ne change jamais
Car je t’aime..,sois la même.
arcot
   Posté le 12-02-2004 à 08:26:10   

Oui je suis la raison

M'inventer des chimères
A t'en faire des misères
Et de reproches
A profusion, t'abreuver ...


Au moindre regard
Sur une autre femme
Par moi posé,
De jalousie crever ...


Touchant de fragilité
En sanglots éclater ...
Pour d'emblée de rire
Exploser.


De mille coquineries ,
Vouloir te séduire
Et affolant dans mes folies ,
Pour la vie , t'attacher à moi ...


Etre de bijoux d'or parée ,
Toute douce et parfumée ,
Dans des frous frous de satin et de dentelles
T'ensorceler ...


Envie d'être aimé , toujours...
Besoin de baisers doux et fous ...
De mots, tendres et flatteurs ...
De "je t'aime" pathétiques ...


Saint, pour mes enfants ...
A leurs yeux, je le suis.
homme ...passionnément
Entre tes bras, je deviens.


Etre a toi, soumise,
Jusqu'à l'indécence ...
Prononcer des paroles
Impudiques à outrance.
noelblanc
   Posté le 12-02-2004 à 17:20:07   

ouas bravo arco et salva cé bo xxxxxxxxxxxxxxxxxxx merci a vous je fretile la xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Salva59
   Posté le 12-02-2004 à 18:13:49   

Si tu ne m’aimais pas, dis-moi, fille insensée,

Que balbutiais-tu dans ces fatales nuits ?

Exerçais-tu ta langue à railler ta pensée ?

Que voulaient donc ces pleurs, cette gorge oppressée,

Ces sanglots et ces cris ?



Ah ! si le plaisir seul t’arrachait ces tendresses,

Si ce n’était que lui qu’en ce triste moment

Sur mes lèvres en feu tu couvrais de caresses

Comme un unique amant ;



Si l’esprit et les sens, les baisers et les larmes,

Se tiennent par la main de ta bouche à ton coeur,

Et s’il te faut ainsi, pour y trouver des charmes,

Sur l’autel du plaisir profaner le bonheur :



Ah ! Laurette ! ah ! Laurette, idole de ma vie,

Si le sombre démon de tes nuits d’insomnie

Sans ce masque de feu ne saurait faire un pas,

Pourquoi l’évoquais-tu, si tu ne m’aimais pas ?


Par Alfred de Musset
pascaline
   Posté le 14-02-2004 à 21:28:21   

Tu te fermes à l'espoir
Et refuses d'y croire.
Pourquoi cette rancoeur
Qui t'empêche au bonheur?




Par ta haine, deviens seul,
Par froideur, point d'accueil.
La tendresse dit toujours
Bienvenu soit l'amour.





Je le dis doucement
Loin de toi les tourments.
Point de mal mon ami,
Ouvre-toi à la vie.





Je te donne mon sourire
Et je t'offre mon dire.
Simplement sans détour,
Aie confiance en l'amour.





Montre-moi ta bonté
Et je saurai t'aimer.
Donne-moi ta chaleur,
Je t'ouvrirai mon coeur.





Tu souris à ton tour
Car enfin vient le jour
T'apportant ce trésor,
Qu'est l'amie au coeur d'or.
noelblanc
   Posté le 15-02-2004 à 03:58:10   

La chaussure

Dès sa sortie de boite, elle est prête à marcher.
Sur nos heureux conseils, écrase le plancher.
Un peu dans le cirage, toujours trouve à briller.
Le bon vieux coup de pompe, n'est pas autorisé.

Elles vont toujours par deux, telles deux soeurs jumelles.
Pour nous faire mieux aller, essaient de s'éviter,
Ne peuvent se quitter, même d'une semelle.
Toujours main dans la main, sans jamais s'en lasser (1).

Pour peu que l'une glisse, sur le bitume hideux.
Elle a pu perdre pied, dans la fiente surfé.
C'est du pareil au même on ne se sent pas mieux
Car toute la bâtisse risque de s'écrouler.

Parfois leur vie s'active, elles veulent jouer.
L'une passe devant, et puis l'autre à son tour.
Car c'est ainsi de suite qu'elles vont continuer.
Et moi, pendant ce temps, comme un idiot, je cours.

C'est acte politique que d'entrer en chaussure.
Il faut tendre la main pour y mettre le pied.
La gauche est très adroite, la droite vraiment gauche.
Ce sont deux vraies pointures, je le dis ça me sied.

pascaline
   Posté le 21-02-2004 à 21:54:18   

Clair de lune



Les orientales

La lune était sereine et jouait sur les flots.
La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise,
La sultane regarde, et la mer qui se brise,
Là-bas, d’un flot d’argent brode les noirs îlots.
De ses doigts en vibrant s’échappe la guitare.
Elle écoute... Un bruit sourd frappe les sourds échos.
Est-ce Un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos,
Battant l’archipel grec de sa rame tartare ?
Sont-ce des cormorans qui plongent tour à tour,
Et coupent l’eau, qui roule en perles sur leur aile ?
Est-ce un djinn qui là-haut siffle d’une voix grêle,
Et jette dans la mer les créneaux de la tour ?
Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes ?
Ni le noir cormoran, sur la vague bercé,
Ni les pierres du mur, ni le bruit cadencé
Du lourd vaisseau, rampant sur l’onde avec des rames.
Ce sont des sacs pesants, d’où partent des sanglots.
On verrait, en sondant la mer qui les promène,
Se mouvoir dans leurs flancs comme une forme humaine...
La lune était sereine et jouait sur les flots.
pascaline
   Posté le 05-03-2004 à 23:41:59   

La sagesse

Ô vous, qui passez comme l'ombre
Par ce triste vallon des pleurs,
Passagers sur ce globe sombre,
Hommes! mes frères en douleurs,
Ecoutez : voici vers Solime
Un son de la harpe sublime
Qui charmait l'écho du Thabor :
Sion en frémit sous sa cendre,
Et le vieux palmier croit entendre
La voix du vieillard de Ségor!

Insensé le mortel qui pense!
Toute pensée est une erreur.
Vivez, et mourez en silence;
Car la parole est au Seigneur!
Il sait pourquoi flottent les mondes;
Il sait pourquoi coulent les ondes,
Pourquoi les cieux pendent sur nous,
Pourquoi le jour brille et s'efface,
Pourquoi l'homme soupire et passe :
Et vous, mortels, que savez-vous?

Asseyez-vous près des fontaines,
Tandis qu'agitant les rameaux,
Du midi les tièdes haleines
Font flotter l'ombre sur les eaux :
Au doux murmure de leurs ondes
Exprimez vos grappes fécondes
Où rougit l'heureuse liqueur;
Et de main en main sous vos treilles
Passez-vous ces coupes vermeilles
Pleines de l'ivresse du coeur.

Ainsi qu'on choisit une rose
Dans les guirlandes de Sârons,
Choisissez une vierge éclose
Parmi les lis de vos vallons!
Enivrez-vous de son haleine;
Ecartez ses tresses d'ébène,
Goûtez les fruits de sa beauté.
Vivez, aimez, c'est la sagesse :
Hors le plaisir et la tendresse,
Tout est mensonge et vanité!

Comme un lis penché par la pluie
Courbe ses rameaux éplorés,
Si la main du Seigneur vous plie,
Baissez votre tête, et pleurez.
Une larme à ses pieds versée
Luit plus que la perle enchâssée
Dans son tabernacle immortel ;
Et le coeur blessé qui soupire
Rend un son plus doux que la lyre
Sous les colonnes de l'autel!

Les astres roulent en silence
Sans savoir les routes des cieux;
Le Jourdain vers l'abîme immense
Poursuit son cours mystérieux;
L'aquilon, d'une aile rapide,
Sans savoir où l'instinct le guide,
S'élance et court sur vos sillons;
Les feuilles que l'hiver entasse,
Sans savoir où le vent les chasse,
Volent en pâles tourbillons!

Et vous, pourquoi d'un soin stérile
Empoisonner vos jours bornés?
Le jour présent vaut mieux que mille
Des siècles qui ne sont pas nés.
Passez, passez, ombres légères,
Allez où sont allés vos pères,
Dormir auprès de vos aïeux.
De ce lit où la mort sommeille,
On dit qu'un jour elle s'éveille
Comme l'aurore dans les cieux!
Salva59
   Posté le 06-03-2004 à 14:56:53   

Quelle joie de te relire Pasca

TABOR, ou THABOR

Montagne fameuse dans la Judée; ce nom entre souvent dans le discours familier. Il est faux que cette montagne ait une lieue et demie d’élévation au-dessus de la plaine, comme le disent plusieurs dictionnaires; il n’y a point de montagne de cette hauteur. Le Tabor n’a pas plus de six cents pieds de haut; mais il paraît très élevé, parce qu’il est situé dans une vaste plaine.

Le Tabor de Bohème est encore célèbre par la résistance de Ziska aux armées impériales; c’est de là qu’on a donné le nom de tabor aux retranchements faits avec des chariots.

Les taborites, secte à peu près semblable à celle des hussites, prirent aussi leur nom de cette montagne.


SEGOR

La sainte Écriture parle de cinq villes englouties par le feu du ciel. La physique en cette occasion rend témoignage à l’Ancien Testament, quoiqu’il n’ait pas besoin d’elle, et qu’ils ne soient pas toujours d’accord. On a des exemples de tremblements de terre, accompagnés de coups de tonnerre, qui ont détruit des villes plus considérables que Sodome et Gomorrhe.

Mais la rivière du Jourdain ayant nécessairement son embouchure dans ce lac sans issue, cette mer Morte, semblable à la mer Caspienne, doit avoir existé tant qu’il y a eu un Jourdain; donc ces cinq villes ne peuvent jamais avoir été à la place où est ce lac de Sodome. Aussi l’Écriture ne dit point du tout que ce terrain fut changé en un lac; elle dit tout le contraire: « Dieu fit pleuvoir du soufre et du feu venant du ciel; et Abraham se levant matin regarda Sodome et Gomorrhe et toute la terre d’alentour, et il ne vit que des cendres montant comme une fumée de fournaise(13). »

Il faut donc que les cinq villes, Sodome, Gomorrhe, Séboin, Adama et Segor, fussent situées sur le bord de la mer Morte. On demandera comment, dans un désert aussi inhabitable qu’il l’est aujourd’hui, et où l’on ne trouve que quelques hordes de voleurs arabes, il pouvait y avoir cinq villes assez opulentes pour être plongées dans les délices, et même dans des plaisirs infâmes qui sont le dernier effet du raffinement de la débauche attachée à la richesse: on peut répondre que le pays alors était bien meilleur.
pascaline
   Posté le 06-03-2004 à 23:26:34   

tt le plaisir pour moi salva !


Mon coeur est a toi

Je t'ai donné mon coeur un dimanche soir,
Depuis je n'ai cessé de penser a toi.
Chaque nuit je rêve au jour ou je vais te revoir,
Où enfin je pourrai t'embrasser, te serrer contre moi.

Mon coeur bat au rythme de ta vie,
Quand je te parle je ne peu l'empêcher de s'emballer,
Quand tu vas mal il marche au ralentis,
Il n'obéit qu'à toi, je ne peux plus le contrôler.

Et quand j'entends ta douce voix
Me dire « je t'aime » dans un murmure timide,
Alors dans une vague de bonheur je me noie,
Mes yeux se ferment, ma gorge se noue, mon corps se vide.

Mon esprit est comme transporté, submergé,
Il rejoint mon coeur dans ce pays merveilleux
Où tu es l'ange gardien de mes pensées.
Mon amour je n'ai jamais connu cela, je n'ai jamais été si heureux
Que depuis que je t'ai donné mon coeur, un dimanche soir de février.
pascaline
   Posté le 07-03-2004 à 21:00:04   

Un papillon blanc.-


Il dansait autour de moi.
Volage dans une douceur sans émoi.
Il me suivait dans la serre sans prétention.
Gracieux, libre de ses actions

J'arrosais tout en le regardant d'un oeil furtif
Ma curiosité de le voir si agité, si imaginatif
Dans son envol pareil à une danse animée
Me démontrant de ses petites ailes son agileté



Il me suivait dans un rythme affolé, amical.
J'étais surpris de ce contact surprenant et non
banal.
Je parcourais toujours la serre et me démontrait
sa présence.
Je souriais à la vie si infine, sans aucune défense.

Soudain , je me retournai... et mon papillon
était disparu
Dans cet espace restreint. J'étais fort déçu!
Je me dirigeai vers la sortie. Une ignoble araignée
Avait emprisonné dans sa toile mon "ami"
disparu.

De ma main, je le délogeai et le voilà en liberté!
Il dandinait devant moi sans se presser
Puis par aprês, il s'éleva vers le ciel.
Salva59
   Posté le 08-03-2004 à 11:02:20   

Parfois aussi l'araignée doit manger
Souvent c'est au detriment des autres
mais en fait ce n'est pas de sa faute
Pôvre ariagnée, manger est une neccessite

Tampis joli papillon, Pasca t'as delivré
Mais une autre victime sera dans mes filets
si n'est n'est pas toi mon repas
Peut etre alors sera ce ton papa

Pasca dans la vie et c'est ainsi
tout le monde parfois doit servir
a alimenter le cycle de la vie
l'araignée, le papillon doit engloutir

Message édité le 08-03-2004 à 11:04:27 par Salva59
pascaline
   Posté le 08-03-2004 à 23:08:06   

nonnnnnnnnnnnnnn salva
un papillon vit tres peu
sauvons lui sa vie qui est si courte
a ce merveilleux papillon,c si beau
il ns apporte enchantement
mais si ephemere
Salva59
   Posté le 09-03-2004 à 13:25:34   

Je suis d'accord avec toi pasca
Mais le cycle de la chaine alimentaire ne doit
etre interrompu Alors on va donner un vilaine mouche
A cette araignée
pascaline
   Posté le 11-03-2004 à 09:16:13   

Eté

Il fait bon

le soleil caresse ma peau

les oiseaux sifflent

les nids débordent de petits

la nature explose de lumière

de couleurs

les fleurs embaument

J'aime cette saison

la bonne humeur est partout

les sourires apparaissent

le stress s'éloigne

Je suis bien

allongé sur l'herbe douce

la chaleur de l'air

m'envahit

Je regarde le ciel

il ressemble à une aquarelle

deux petits nuages

ronds comme des moutons

disparaissent presque dans ce bleu azur

c'est beau

je ferme les yeux

et je pense

que l'été ne devrait jamais se terminer





oui salva tres vilaine mouche hihihi bise !
pascaline
   Posté le 23-03-2004 à 22:28:11   

La Rose


Si...
Si jolie est la rose dans les près,
Si jolie est sa couleur, rouge sang, qu'elle n'en est pas venue seule ainsi.
Est-ce la trace ? Est-ce la marque ? Est-ce un don ?
Quoiqu'il en soit, son histoire est... et l'on ne pourrait s'en passer !

Si...
Si un jour, on vous demande, pourquoi...
Il vous faudra raconter cette histoire merveilleuse, au demeurant.
N'y a-t-il pas plus beau symbole pour l'humanité, de lui rapeller à chaque instant:

Si...
Si la vie est un tourment, où chaque être a sa propre souffrance
Il y a toujours au tournant, le soleil qui flambe toutes ses espérances.
Pourquoi la rose se vêtit-elle de tant de magie ?
Admirez-la donc, cette belle, qui sous le feu ainsi se vêtit !
Flambe sa couleur comme la joie, et, l'espoir qui surgit
Comme une qualité à laquelle on s'attache, qui vous réjouie

Alors...
Vous oubliez que sous la fleur, se dresse la moindre épine
Qui vous frappe, vous saigne, comme le bourdon qui vous taquine

Alors...
Comme une larme qui coule, un ruisseau dans son lit
Comme un chant qui vous prend, un petit air de féerie
Chaque goutte de votre sang qui se perd dans la nature
Permet à la belle de se répandre comme un joli murmure

Alors...
Alors votre joie n'est pas près de se tarir
Alors votre coeur est loin de désirer à pourrir.
Car c'est toujours, au plus haut, au plus loin,
Que le mirage se crée, et que notre chère réalité devient...
pascaline
   Posté le 28-03-2004 à 10:34:15   

LA FILLE AU PIANO


Je regarde s'agiter les touches du piano,
Silence des accords aux subtils trémolo,
Elle est là, seule devant la scène ;
Noir cadeau d'un grand mécène.

Piano tremblant que l'on accorde,
Les marteaux tapent les cordes,
Piano tremblant sous les accords,
Mélodie s'enfuyant dans le corridor.

La salle est vide de silence,
Le piano emplit l'absence,
Les doigts courent nerveusement,
Ses yeux cherchent son amant.

Noir cadeau d'un mécène,
Passion chassant sa haine,
Le piano pleure sur son malheur,
Mélodie en forme de crève courte.

Elle joue, cheveux tombants,
Sur le clavier noir et blanc,
Comme sa rue, comme sa vie,
Elle au coeur meurtri, trahie.

La salle est emplie de sa mélodie,
Elle pleure, elle chante, ELLE CRIE !
Sa tête heurte les touches du piano,
Sa vie fout le camp là ! Sur un trémolo.
Salva59
   Posté le 28-03-2004 à 14:02:02   

Charles Baudelaire



La musique souvent me prend comme une mer!
Vers ma pâle étoile,
Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,
Je mets à la voile ;

La poitrine en avant et les poumons gonflés
Comme de la toile,
J'escalade le dos des flots amoncelés
Que la nuit me voile;

Je sens vibrer en moi toutes les passions
D'un vaisseau qui souffre ;
Le bon vent, la tempête et ses convulsions

Sur l'immense gouffre
Me bercent. D'autres fois, calme plat, grand miroir
De mon désespoir!
pascaline
   Posté le 03-04-2004 à 10:46:14   

L'aile d'un ange

Luisante, enduite d'amour et de subtilité
Afin que la pluie, de notre chagrin, ruisselle
et s'assèche
Avant qu'elle ne devienne torrent de larmes
En affaiblissant la lumière des joies passées.
Blanche, qui à elle seule crée l'arc-en-ciel du paradis
Gardant en mémoire ces riches coloris de la vie
Sans jamais y garder malice et rancune
Afin que légère elle puisse encore aimer.
Forte, pour que d'un battement, elle puisse avancer
Turbulences et contretemps ne peuvent l'arrêter
Effaçant en vain ces tracas
Avançant jour et nuit en regardant vers l'avant.
Grande, esprit de compassion
Guidant vers de nouvelles réflexions
Changeant tabous primitifs et interdits
Délivrant de nouvelles pensées
Qui peut-être un jour deviendront normalités
En attendant sa jumelle
Qui avec elle pourra s'envoler
En m'apprenant tant de choses
Qui sans le savoir m'a permis d'acquérir plus
de maturité
Puiss-tu un jour acquérir ton âme soeur
Cette aile qui te manque pour faire partie des leurs.
Enfin, devenir un ange!!
Salva59
   Posté le 03-04-2004 à 19:05:57   

Moi aussi un ange je veux devenir
Le bien sur la terre je veux obtenir
hommes et femmes je veux seduire
Pour la terre que je veux embellir

Voici des rimes en ir
ceci pour mon plaisir
ainsi mon desir
fini je par assouvir

La prochaine fois en oir
Car tel est mon devoir
de ne jamais decevoir
les amateurs du soir
pascaline
   Posté le 04-04-2004 à 11:20:23   

le printemps



Phébus vient stimuler, d'un rayon de soleil,
Vénus et Cupidon, à l'heure du réveil ;
Galant, le bouton d'or séduit la pâquerette
Qui arbore pour lui sa blanche collerette ;
Et Saturne repeint son azur éclatant :
C'est le printemps.

Sous le tiède zéphyr, le coeur se réjouit ;
Quand la jonquille d'or croît et s'épanouit,
Le trèfle, plus discret, évite qu'on le cueille
Et cache au promeneur sa quatrième feuille ;
On respire avec joie un air ravigotant :
C'est le printemps.

Sur le chemin poudreux s'avance un petit vieux ;
Il s'aventure seul en ce matin radieux,
Rajeuni, il oublie aujourd'hui son arthrite,
Son âge, ses douleurs, sa retraite d'ermite,
Il sourit et revoit l'amour de ses vingt ans :
C'est le printemps !
pascaline
   Posté le 17-04-2004 à 21:26:07   

Mon jardin secret



Vous étiez mon silence
Ma passion voilée,
Un mystère, une romance
À mon âme décimée;
Je voulais vous taire
Pour moi seul vous garder,
Dans mon être solitaire
Une flamme attisée.

Je vous aimais en silence
Dans ce cœur esseulé
Je vivais d’espérance
D’un amour présumé;
Je trouvais dans mes nuits
Le courage du lion
Et vous murmurez sans bruit
Le fruit de ma passion.

Vous étiez pénitence
À ce secret bien gardé,
Mes regards d’impatience
Cherchaient à vous rencontrer;
Je comblais votre absence
De désirs inavoués,
Vous étiez délivrance
À mes pensées enflammées.
Salva59
   Posté le 19-04-2004 à 18:03:19   

Fleur Indigo




L'humanité ressemble à une verte prairie où


poussent des herbes de toutes sortes.


Parmi ces herbes poussent de magnifiques fleurs


multicolores qui viennent embellir le vert tapis de la vie.



Depuis peu sont apparues de nouvelles petites fleurs.


Il émane d'elles une douce lumière indigo.



En me promenant, j'ai pris le temps de les observer.


Elles sont très sensibles à leur environnement et


réagissent instantanément aux éléments.



Le soleil apparaît et les voilà qui s'ouvrent totalement


à la lumière, offrant ainsi à la prairie


toute leur beauté intérieur.



Un nuage passe et les voilà qui se referment


immédiatement dans leur silence sacré.



Le vent, la pluie, la chaleur ou le froid,


les fait rayonner de joie ou hurler d'effroi.



J'ai entendu l'appel de l'une d'entre-elles et


je me suis approché pour la regarder.


C'est alors qu'elle s'est complètement ouverte et


que j'ai ressenti son amour infini.


Cette petite fleur s'est mise à me parler.



- Je me sens seule ici, me dit-elle,


je me demande ce que je fait au milieu de cette


prairie et je me sens triste aussi,


parce que j'ai tant à offrir et personne à qui donner.



- Réjouis-toi et ne craint rien car en me promenant


dans la prairie, j'ai eu l'occasion de voir d'autres


petites fleurs qui te ressembles.


Lèves toi un tout petit peu et regarde la-bas,


tu vois il y en a une autre et derrière, par ici, encore une.


Il y a de plus en plus de fleurs comme toi


qui embellissent la prairie.


Le printemps s'est levé sur la Terre


et le souffle de la Vie va ensemencer toute la prairie.


Le vent cosmique t'as déposée ici petite fleur


afin que tu sois le lien entre le ciel et la terre.


Tu n'as rien à faire d'autre que de rayonner ta douce lumière


et lorsque ceux qui t'entourent se pencherons sur toi,


alors la magie s'opérera.


D'autres comme toi, viennent chaque jour enrichir la prairie


d'une petite lueur indigo qui brille d'amour et de douceur.


Cela me fait penser à un ciel d'une nuit d'été,


un ciel tellement chargé d'étoiles qu'il nous


connecte instantanément à l'infinie beauté de la Vie.



L'éclat de la petite fleur s'est amplifié.


Un parfum d'une douceur extrême m'envahit et à l'instant même


je me sens unifié à la prairie et aux étoiles.



- Merci petite fleur indigo,


merci de venir offrir au monde tout l'amour des étoiles
pascaline
   Posté le 23-04-2004 à 22:32:45   

.
Cavalier de ma Licorne
.
Toi, cavalier de ma licorne tu es là derrière moi
Toi, mon cavalier qui est là près de moi
Tu sais très bien qui est ce cavalier
Car sur notre licorne nous sommes liés
Puisque ce cavalier c'est toi qui depuis de nombreuses nuits
Parcours ces milliers d'étoiles parsemant la nuit

Toi, cavalier de ma licorne tu es là derrière moi
Toi, mon cavalier dont la présence est en moi
Tes bras m'entourent de leur chaleur
En eux, je deviens ta fleur
Ma tête repose là au creux de ton épaule
Et j'y demeure jusqu'à l'aube

Toi, cavalier de ma licorne tu es là derrière moi
Toi, mon cavalier qui est là près de moi
Mes sourires te sont donnés
Ils sont mes joies, mes bonheurs à toi je veux les donner
Ta voix douce, roule à mon oreille
Elle murmure ces doux mots sans pareils
Cette voix roule et chante
Comme j'aimerais croquer cette voix qui m'enchante
.
Toi, cavalier de ma licorne tu es là derrière moi
Toi, mon cavalier qui est là près de moi
Tu es moi
Et je suis toi
Tu es tout ce dont j'avais besoin
Je n'ai à présent nul autre besoin
.
Toi, cavalier de ma licorne tu es là derrière moi
Toi, mon cavalier qui est là près de moi
Tu as fait de moi ta fleur
Ne sens-tu pas les battements de mon coeur?
À mon oreille, tu débute le récit de ta vie
Et j'y sens poindre les soucis
Les yeux fermés, j'en écoute le premier chapitre
Et déjà une page est dite
.
Toi, cavalier de ma licorne tu es là derrière moi
Toi, mon cavalier qui est là près de moi
Partout je te cherchais
Je ne savais ou tu te cachais
Mon coeur bat, palpite à ta douce présence
Tu étais en moi depuis ma tendre enfance
.
Toi, cavalier de ma licorne tu es là derrière moi
Toi, mon cavalier qui est là près de moi
Demeure toujours mon cavalier
Que ces nuits, ces jours se renouvellent par milliers
Pour qu'un jour, tu puisses être là avec moi
Pour qu'un jour, je puisse être là avec toi
pascaline
   Posté le 27-04-2004 à 22:46:26   

POURQUOI DIEU CRÉA LES AMIS...

Dieu nous a créé avec amour,
puis du paradis il nous a observé!

Il a vu que nous avions tous besoins
d'autres personnes compréhensives
avec qui partager les jours heureux
et aussi les jours tristes!

Des personnes sur qui nous pouvions compter.
Des personnes que nous pouvions appeler "AMIS"

Les amis nous permettent à tous
d'ouvrir notre coeur à l'amour!
pascaline
   Posté le 10-05-2004 à 13:30:23   

Si j’étais arbre

Je ne voudrais pas être de ces arbres utiles

Qui ont trop affaire à l’homme,

Ni pin, ni chêne, ni sapin,

Sans pouvoir en sortir dans une forêt en désordre.

J’accepterais d’être cerisier

Pour que quelques oiseaux viennent manger mes cerises,

Ou même un noisetier

Pour que les enfants viennent manger mes noisettes.

J’aimerais mieux être liquidambar

Avec ses belles feuilles rouges et jaunes

Ou un pommier avec de belles pommes
pascaline
   Posté le 14-05-2004 à 19:16:41   

Un ami...

Abécédaire de l'amitié


Aime que vous lui disiez ce que vous ressentez
Bénit le jour où vous êtes rencontrés
Calme vos craintes
Donne sans attendre en retour
Est toujours prêt à donner un coup de main
Fait une différence dans votre vie
Garde ses amis dans son coeur
Harmonise vos pensées quand elles se bousculent
Invite ses amis à se connaître entre eux
Jubile quand vous réussissez
Klaxonne devant pour que vous passiez
Lit cette liste et pense à vous
Maximise vos qualités
Ne juge jamais
Offre son support
Parle si on vous cache quelque chose
Questionne vos certitudes
Remonte votre moral
Sait dire des choses sympas sur vous
Téléphone juste pour dire "Comment ça va?"
Utilise les mots justes au bon moment
Vous accepte tel que vous êtes
Week-end ou pas, il ne vous abandonne jamais
Xtrêmement indulgent, il pardonne vos erreurs
Y a-Qu'à, il ne connaît pas, il agit
Zéro problème, il vous aime!
Salva59
   Posté le 19-05-2004 à 17:53:34   

Merci pasca.Sache que malgre mes absences repetees sur le forum.Dieu me pardonne. Je serai toujours ton ami enfin si tu le veux bien.Actuellement j'ai enormement de boulot Samedi, Dimanche compris mais je ferai des incursions notament le 26 mai n'est pas pasca
pascaline
   Posté le 20-05-2004 à 17:27:20   

ohhhhhhhhhh salva tu es trop gentil tu es mon ami et je le veux bien ! merciiiiiiiiiiiii t'inquiete pas salva on le c qu"on ne fait pas tjrs ce qu'on veut ds la vie ,mais tu vois je suis la qd mm hihihi !qu'est ce qui a le 26 salva hihihihi ,continu ta vie salva le virtuel bofffffffffffffff !bisessssssssssssssssss et ne t'inquiete pas !
pascaline
   Posté le 20-05-2004 à 17:32:00   

Reviens

Vents et tornades
Tempêtes et ouragans
Description fidèle
Du climat qui occupe mon coeur
Depuis que tu y es passé
Reviens mettre de l'ordre
Reviens ranger mes idées
Sur les tablettes
Reviens passer le balai
Pour faire disparaître la poussière
Que ton passage a laissé comme trace
Dans ma tête
Reviens m'expliquer
Pourquoi
Comment
Qui
Quoi
Quand
Reviens pour me remettre à flot
Pour me remettre sur les rails
Pour que je puisse avancer
Comme avant toi
Toi
Tu es passé dans ma vie
Comme un troupeau de bêtes
Dans un champ de fleurs
Tout est détruit
Reviens m'aider à tout semer
Pour que tout s'épanouisse
Pour que tout resplendisse
Tu m'as pris ma vie
Reviens pour me la rendre
Remet tes yeux dans les miens
Pour leur redonner de l'éclat
Reviens pour me faire sourire
J'ai oublié comment
Reviens.
pascaline
   Posté le 30-07-2004 à 16:00:55   

En forêt



Dans la forêt étrange c'est la nuit ;
C'est comme un noir silence qui bruit;

Dans la forêt, ici blanche et là brune,
En pleurs de lait filtre le clair de lune.

Un vent d'été, qui souffle on ne sait d'où,
Erre en rêvant comme une âme de fou,

Et, sous des yeux d'étoile épanouie,
La forêt chante avec un bruit de pluie.

Parfois il vient des gémissements doux
Des lointains bleus pleins d'oiseaux et de loups ;

Il vient aussi des senteurs de repaires ;
C'est l'heure froide où dorment les vipères,

L'heure où l'amour s'épeure au fond du nid,
Où s'élabore en secret l'aconit ;

Où l'être qui garde une chère offense,
Se sentant seul et loin des hommes, pense.

- Pourtant la lune est bonne dans le ciel
Qui verse, avec un sourire de miel,

Son âme calme et ses pâleurs amies
Au troupeau roux des roches endormies.
pascaline
   Posté le 22-09-2004 à 13:23:54   

Au fond de toi


Tu cherches au plus profond de ton être,
Car tu ne veux surtout plus paraître,
Tu veux retrouver la petite fille,
Je suis sûre, celle qui a rie,
Te voilà en quête de tes souvenirs,
Je sais qu’ils vont doucement revenir,
Je t’en prie, ferme vite tes yeux,
Cueille l’instant qui peut être heureux,
Qui es tu? voilà la réelle question,
La réponse n’est pas dans l’horizon,
Entre au plus profond de toi,
Te souviens tu un peu d’autrefois ?
La petite fille pointe son nez,
Je te sens effectivement étonnée,
Laisse s’ouvrir la porte de ta vie,

écoute ce qui est vraiment enfoui,
Les souvenirs ne sont pas douloureux,
Dans ton cœur il y a un coin de ciel bleu,
J’entends ton cœur qui cogne fort,
Tel un bateau, tu reviens au port,
De ton enfance, de l’adolescence,
A ce vide non comblé, immense,
Tu commences à entrevoir le jour,
Dans ta vie, il y a de l’amour,
Fais renaître la petite fille,
Avec ses chagrins, ses soucis,
Il risque d’y avoir des larmes,
Celles qui tant désarment,
Laisse les monter en surface,
Ce ne sera qu’un face à face,
En un éclair où deux, si tu le veux,
Tu retrouveras, un souvenir heureux,
Lâche enfin toute cette prise,
De la vie avec son emprise,
Là voilà, toi, la petite fille,
Celle qui juste pour toi, te sourie.
pascaline
   Posté le 21-11-2004 à 17:27:55   

Le Bonheur









Il vient du ciel, il fait tourner la tête

Il ne s'explique pas

Nul au monde ne peut l'acheter

Car il n'a pas de prix.



Pour un roi, pour un prince

Ou pour un vagabond

Il est toujours le même

Car il n'a pas de mesure

Il est l'immensité....



Le bonheur !

C'est la joie de l'enfant qui reçoit un jouet

Le doux regard de celle ou celui que tu aimes

Une musique qui te saisit et te fait frissonner

Ferme les yeux... Ton coeur palpite... C'est le bonheur !

Un mot gentil, une attention délicate, un sourire,

ça te remue le coeur... c'est le bonheur !

Ne le cherche pas dans des rêves impossibles

Ne le cherche pas dans des projets fabuleux.

La vie est si belle ! la nature est si riche !

Le bonheur est là, dans la simplicité.

Chacun sur cette terre a le droit de le posséder

Chacun sur cette terre peut le fabriquer.



Viens ! Viens ! Sans dire un mot ! Ouvre les yeux !

Avec un peu de coeur, avec un peu d'amour,

Le bonheur est là... à ta portée.
pascaline
   Posté le 17-01-2005 à 09:46:14   

Retrouvailles

La poupée de chiffon câlinée sur la joue
Par la menotte tendre aux petits plis dodus
Une enfant dans la neige esquisse les stigmates
Qui marquent le manteau aussi doux que la ouate.

Ses traces se perdent derrière elle’ dans la nuit
Dans les souvenirs flous, la démence et le bruit,
Les wagons fétides à l’odeur de la peur
Les crosses sanglantes des soldats du Führer.

Au bords de ses lèvres se brisent les hoquets
Des sanglots qui s’échouent comme flots sur un quai
La cheminée au loin par des cendres de brume
Glorifie les ténèbres, elle encense la lune.

…..

Dans un parc en été deux enfants jouent au sable
Leur mère est pensive, sur un banc, sous l’érable
Et soudain le sang de son visage reflue
Dans l’extrême tournis qui s’empare’ de sa vue.

Accroupi devant elle un vieillard prit sa main
Il baisa tendrement sa paume de satin
Des larmes délivrées par leurs cœurs retrouvés
Effacèrent les chiffres sur son bras tatoué.
Salva59
   Posté le 17-01-2005 à 20:05:51   

Si tu veux croire encore
Aux chemins sans détresses,
Il faudra que tes ors
Se raisonnenet sans cesse

N’affuble point ton front
De richesses amères
Il n’est point de pardon
Pour les flux éphémères

Accepte le combat,
Quelles que soient tes peines
Qu’en chacun de tes pas
Coulent des eaux sereines

Tu te dois d’être toi
En dépit des orages
Face à ce monde en croix
Trop vivant l’esclavage

Même en l’adversité
A genoux, en prière
Rejoins la vérité
Des chemins de lumière
pascaline
   Posté le 20-01-2005 à 17:51:36   

c tres bo salva !merci et si vrai bisesssssssss
Salva59
   Posté le 20-01-2005 à 20:34:01   

Écoutez la chanson bien douce
Qui ne pleure que pour vous plaire.
Elle est discrète, elle est légère :
Un frisson d'eau sur de la mousse !
La voix vous fut connue (et chère ?)
Mais à présent elle est voilée
Comme une veuve désolée,
Pourtant comme elle encore fière,
Et dans les longs plis de son voile
Qui palpite aux brises d'automne,
Cache et montre au cœur qui s'étonne
La vérité comme une étoile.
Elle dit, la voix reconnue,
Que la bonté c'est notre vie,
Que de la haine et de l'envie
Rien ne reste, la mort venue.
Elle parle aussi de la gloire
D’être simple sans plus attendre,
Et de noces d’or et du tendre
Bonheur d’une paix sans victoire.

Accueillez la voix qui persiste
Dans son naïf épithalame
Allez, rien n'est meilleur à l'âme
Que de faire une âme moins triste !
Elle est en peine et de passage
L'âme qui souffre sans colère,
Et comme sa morale est claire !...
Écoutez la chanson bien sage.


C'est tres beau mais malheureusement c'est pas de moi
mais ce poeme me ressemble
pascaline
   Posté le 21-01-2005 à 15:27:03   

qd tu poses un poeme mm si c pas de toi ! c qu'il ressort un morceau de toi , tu te vois dedans , tu ressens les mm choses et c comme si tu l'avais ecris pour toi ! bises et continue salva !
Salva59
   Posté le 23-01-2005 à 13:23:22   

BALLADE DES SAISONS
Tournent les aiguilles de la pendule, passe, passe le temps.
Passe le temps, comme les saisons, comme les couleurs du temps,
temps passé, temps présent.
Tournent les aiguilles de la pendule, passe, passe le temps,
comme la jeunesse si proche et si lointaine aussi,
comme les couleurs du printemps.
Printemps de l'enfance, où tous les rêves sont permis.
Où la couleur de l'espoir est partout, ce vert si tendre, si fort, si frais,
et l'odeur du réveil de l'hiver qui éveille nos sens.
Le gazouilli de l'eau qui coule doucement,
le chant des oiseaux qui nous rappellent que maintenant
des nouveaux jours arrivent, qu'une nouvelle vie commence,
oui jeunesse si proche et si lointaine mais si pleine d'espoirs.
Que de rire, que de joie, mais aussi de larme.

Tournent les aiguilles de la pendue, passe, passe le temps
Passe le temps comme les saisons, comme les couleurs du temps,
temps passé, temps présent.
Tournent les aiguilles de la pendule, passe, passe le temps,
comme la jeunesse si proche et si lointaine aussi,
comme les couleurs de l'été.
Été de la jeunesse si pleine de vie,
où nous croyons que nous sommes adultes.
Alors plus rien ne peut nous arriver,
jeunesse de l'amour, jeunesse si fragile mais belle,
jeunesse couleur or, comme le soleil à son zénith,
où les corps se cherchent, où tous les désirs se réveillent,
où l'on croit que l'amour est éternel.
Jeunesse de l'été si courte, si belle,
jeunesse qui reste gravée dans notre mémoire à jamais.
Comme le premier sourire du garçon assis à coté de soi,
comme le premier baiser.
Ho ! jeunesse si courte, si lointaine, mais si proche.


Tournent les aiguilles de la pendule, passe, passe le temps.
Passe le temps comme les saisons ; comme les couleurs du temps,
temps passé, temps présent.
Tournent les aiguilles de la pendule, passe, passe le temps
comme la jeunesse si proche et si lointaine aussi,
comme les couleurs de l'automne,
automne de la vie.
Les couleurs sont devenues plus chaudes,
couleurs ocre et rouge, et une chaleur douce tombe sur nos épaules,
sous nos pas craquent les châtaignes,
une odeur douce monte de la terre.
Un doux soleil nous réchauffe,
sur nos pas un chien court devant nous,
comme si le temps allez s'arrêter.
Une image nous revient du passe, l'air d'une chanson,
alors nous sourions.

Tournent les aiguilles de la pendule, passe, passe le temps
comme la jeunesse si proche , mais si lointaine
Le blanc manteau de l'hiver a revêtu la campagne,
le vent chante dans les arbres nus un chant mélancolique.
Dans la maison une douce chaleur nous enveloppe,
une odeur de café ainsi que de chocolat embaume la pièce ou nous sommes.
Le chien à nos pieds nous regarde en soupirant,
le chat près de la cheminée ronronne de bien être,
comme nous sommes bien.
Que de parcours ensemble, main dans la main, que de joies.
La neige tombe, c'est l'hiver, je ferme les yeux...
Non je regrette rien.
Oh jeunesse frivole, jeunesse qui passe bien vite,
je garde au fond de moi le sourire,
le rire et le regard de ce garçon qui n'osait parler,
il est dans ma mémoire,
il est mon jardin secret,

Passe le temps, passe les aiguilles de la pendule,
comme les saisons, il aura d'autres printemps,
d'autres étés, d'autres automnes et d'hiver,
non je ne regrette rien,
la main dans ses mains je suis bien,
le feu chante dans la cheminée,
le vent chante dans les arbres nus,
Je souris.